MÉTIER : avocat en droit civil — (Shelby & Associés)
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Sujet: joyride Ven 1 Nov - 15:40
joyride
Betty, Eli, les Jensen & Leo
Thanksgiving. Réveillé à l’heure des poules, comme à son habitude, Leo laisse son regard se perdre sur la silhouette de la jeune femme encore endormie à côté de lui. Tellement chouuuuuuuuuuuuuue. Probablement l’un de ses moments préférés de la journée. Quand tout est calme, et que l’histoire de la journée ne demande qu’à être écrite. Si c’est évidemment Thanksgiving - on n’est jamais contre un jour férié, c’est également une autre petite célébration, trois mois qu’ils étaient ensemble, Betty et lui ; visiblement plus romantique qu’il n’avait pensé l’être - à moins qu’il ait tout simplement oublié avec les années, comment il pouvait se comporter quand il était amoureux. Quand, plus tard, l’avocat la sent se mettre à bouger, se rapproche davantage, ses doigts qui viennent caresser son bras avec douceur. Lui adresse évidemment un beau sourire quand leurs regards se croisent. ‘morning my love, qu’il murmure à son adresse; complètement gaga, le garçon aux cœurs qui émanent de ses yeux. Comme il est encore tôt, et que les deux princesses ont clairement le temps de se préparer - autant physiquement que psychologiquement, en profitent clairement pour traîner au lit. Pas spécialement hâte de devoir prendre la route pour rejoindre Swanson, ville de résidence de ses parents - n’est pas particulièrement inquiet quant à ce repas pour autant. Ses parents sont toujours adorables avec les autres; sait que sa mère est hyper enthousiaste à l’idée de rencontrer Betty. C’est un peu un événement au fond - Leo qui s’était bien abstenu de préciser qu’il n’avait jamais présenté qui que ce soit de manière officielle - même pas Vanessa qui n’avait jamais voulu se déplacer, en fait.
Attend, y a l’temps, je veux être sûr que tu passes une bonne matinée. Sourire malicieux, entre deux baisers, deux corps qui se sont parfaitement apprivoisés depuis le temps, dérapent aisément dans l’expression d’un amour qui ne fait que se renforcer, se conforter dans son idée qu’il allait durer. Trois mois, c’est rien pourtant, il y a cette certitude inexplicable. Évidence, en particulier depuis que certaines de ses inquiétudes s’étaient dissipées. La voie de la projection lui semblait beaucoup plus claire; c’est moins le brouillard, et ça enlève un certain poid autant dans sa tête que dans son coeur. ça se voyait sans doute à ses coudes qui étaient tous lisses, comme neufs. Rien n’était jamais terminé, il savait qu’il devait être sur ses gardes; et puis son voisin qui avait toujours un plan d’action en tête. Pour l’heure, sait gérer une chose, n’a plus l’impression d’avoir la tête complètement sous l’eau. D’ailleurs, les festivités se poursuivent sous la douche. Le troisième round, c’est quand on rentre. Qu’il annonce fièrement, et dans un petit rire heureux. Le mood lune de miel qui n’est clairement pas over; sur un petit nuage, l’avocat pot de colle qui savonne le dos de sa copine. Ses mains qui parcourent sa peau; ne peut que constater qu’elle avait pris du poids, mais rien d'affolant, d’ailleurs, à son sens ça lui allait mieux, la trouve plus en vie et de ce fait, toujours plus belle à ses yeux.
Après la douche, chacun vaque à ses propres occupations de grooming, Leo qui taille sa barbe plus courte, sachant que dans le cas contraire, allait se prendre une réflexion dès qu’il passera la porte; s’occupe de sa peau, et puis s’habille. Profite d’être le premier prêt, pour s’installer dans son bureau. Ils ont encore un peu de temps, écrit alors quelques messages à Søren, sa dinde. Lui souhaite un bon thanksgiving, profite pour lui écrire quelques mots reconnaissants. Fête hypocrite, mais intention sincère de son côté. Délaisse finalement son téléphone, quand il se surprend à trouver le temps un peu long. TOUT VA BIEN, BABE ? Qu’il lance, à travers la porte de son bureau.
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Sujet: Re: joyride Ven 1 Nov - 18:12
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joyride
Betty, Eli, les Jensen & Leo
« Euh… OUI OUI. » Non, absolument pas. Debout devant le miroir, Betty en pleine crise existentielle – en pleine crise de panique surtout. « J’arrive ! » Ses doigts tremblants essaient encore une fois de remonter la fermeture éclair inhabituellement récalcitrante de sa jupe – tenue sobre pour un déjeuner qui l’angoisse déjà depuis plusieurs jours et où son seul objectif est de réussir à se faire bien voir. Peu dormi, mal dormi ; Heureusement que le réveil aura été particulièrement doux dans les bras de Leo, tout comme l’ensemble de ce début de matinée finalement, à croire que l’avocat instinctif avait senti ce que sa copine anxieuse n’avait pas osé dire tout haut : elle flippe. Du genre sérieusement, du genre « je sais que c’est hyper important et j’ai grave peur de tout faire foirer », du genre à vouloir compenser en étant absolument parfaite de la tête aux pieds ; Pas la moindre petite marge d’erreur pour celle qui a enchaîné douche (miaou), skincare en douze étapes, maquillage en douze étapes, coiffure à grands coups de brushing, laque, parfum pour cheveux, parfum tout court, retouche de sa manucure, de sa pédicure (c’est psychologique) sans aucune embuche et se ramasse lamentablement la gueule sur l’étape qu’elle maîtrise théoriquement le mieux : la tenue. « Putain de… » Clac. La fermeture est enfin remontée, et pourtant le visage demeure toujours aussi figé dans une expression d’horreur. Debout devant le miroir, Betty en pleine crise de réalisation : elle a pris du poids.
Mais non. Probablement pas. Pas tant que ça. Au point d’en avoir du mal à fermer sa jupe ? Non, impossible. Est-ce qu’elle se sent serrée ? Est-ce qu’elle a l’air serrée ? Non mais c’est sûr que c’est la machine à laver, mauvais programme, rétrécissement ; Fuck, ça fait quand même plusieurs fois qu’elle se fait la remarque que ses fringues ont rétréci au lavage ces derniers temps. Deux possibilités : soit miss Whirlpool lui en veut énormément et a décidé de surchauffer tous ses programmes d’un coup, soit… Betty a pris du poids. Elle déglutit nerveusement sans se lâcher du regard, les mains inquisitrices parcourant déjà son corps à la recherche des kilos clandestins qui se seraient installés sans prévenir. Ses bras ? Son ventre ? Ses hanches ? Ses seins ? Les seins, c’est sûr. Et le reste aussi, à bien y regarder : oui elle a pris du poids, au fond elle s’en est bien rendu compte au fil des semaines, mais rien qui ne l’avait trop alarmée jusque-là parce qu’elle se sentait bien et qu’elle avait besoin de se remplumer après un été particulièrement compliqué. Oscillant toujours plus ou moins entre extra small et small, habituée au petit yoyo qui couvre ou dévoile ses os – jamais à celui qui lui demande de se faxer pour entrer dans ses vêtements. L’envie de gerber est immédiate.
Ne panique pas, réfléchis. La rouquine essaie de prendre une grande inspiration, de faire deux pas en arrière, de se regarder sous d’autres angles – même si à ce stade elle les a tous faits. Est-ce que ce n’est pas juste la fermeture qui est un peu grippée, franchement ? Tour sur elle-même, les yeux qui dévient sur ses fesses. Since WHEN est-ce qu’elle a un tel cul ? Nouvelle bouffée de panique alors qu’elle fait trois pas supplémentaires en arrière, se sentant doucement mais sûrement perdre pied dans son envie d’arracher cette jupe, de se rouler en boule dans un coin, de ne plus jamais sortir de chez elle. « LEO ? » D’habitude, l’ambiance est plutôt sympa lorsqu’elle crie son prénom. Là, on entend très clairement la panique dans sa voix et il ne faut pas longtemps pour qu’une porte s’ouvre, que des pas se rapprochent, que l’homme appelé à la rescousse n’arrive. Blême, la rouquine qui l’attend sans bouger au milieu de la chambre, les bras croisés sur sa poitrine et les ongles crispés contre son pull. « Dis-moi la vérité. » Sauf qu’elle la connait déjà, au fond, si bien que les yeux verts virent déjà menthe à l’eau. Le mascara si soigneusement appliqué va couler, ouin. « Je le saurais si tu mens. » L’effort de déglutir comme pour ravaler ses larmes, la rouquine demande enfin à son mec qui ne doit pas comprendre grand-chose du drama qui se joue en ce moment même entre le coin de son lit et la porte de son dressing : « est-ce que tu trouves que j’ai grossi ? » C'est dommage, le pauvre avocat avait pourtant tout bien fait jusque-là : mots doux, tendresse, moments complices, un super petit-déjeuner et même deux orgasmes, est-ce qu'il ne méritait pas la médaille du meilleur mec de l'année, franchement ? Dommage, le voilà désormais coincé avec une bombe entre les mains. Bonne chance, Leo.
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Sujet: Re: joyride Ven 1 Nov - 19:09
joyride
Betty, Eli, les Jensen & Leo
Tic, tac. Pas vraiment si long que ça le trajet qui sépare Redwood Hills de Swanton, mais force est de constater que la rouquine met un peu plus de temps que d’habitude. Empathique avec la jeune femme, peut aisément l’imaginer nerveuse. Il s’était retrouvé dans la même situation qu’elle, lorsqu’il avait rencontré sa famille. D’autres enjeux qui avaient accentué le stress, mais sur le principe, peut tout aussi comprendre ce qu’elle pouvait ressentir. Moins proche de sa famille, mais elle est tout de même la sienne, et c’est donc important. Durant la matinée, est évidemment aux petits soins, histoire qu’elle n’ait pas envie de partir en courant - et aussi (principalement) parce que ça lui fait plaisir. Les dernières semaines ont été compliquées, et alors qu’il espérait enfin voir un petit éclaircie dans cette ville compliquée, profite à fond des moments qu’ils ont ensemble. Pas tous les jours qu’ils peuvent traîner dans les draps, puis sous la douche. Pas l’occasion de petit-déjeuner, lui qui d’habitude se contente d’une boisson chaude et de l’air en guise de repas. L’homme est prêt depuis un petit moment, finit par l’interpeller pour savoir si tout allait bien dans la chambre. Betty lui répond positivement. Okay, cool. N’insiste pas, n’ayant toujours pas envie de la stresser davantage. Pas vraiment sur son téléphone quand ils sont ensemble, l’occasion de rattraper les quelques notifications qui trainaient dans le coin. Se perd un moment sur Insta, visite celui de sa cousine par la même occasion. Elle sera de la partie aujourd’hui, et forcément, espère que les choses iront. Aux dernières nouvelles, Leo pensait que la rouquine, comme elle le lui avait dit lors d’une conversation, avait l’intention de s’excuser. Il ne sait pas vraiment si ça avait été fait, mais imagine que depuis le temps, il ne devrait pas y avoir de rancunes particulières, right ?
Faux, mon garçon. Pour l’heure, se redresse quand finalement Betty l'interpelle. J’ARRIVE. Se dit que c’était peut-être pour l’aider à refermer sa tenue, sans se douter que la couturière était en pleine crise existentielle. Pourtant, le ton n’est pas franchement serein. Interrogatif quand il entre dans la chambre. Pâle, sa jolie rouquine dans son élégante tenue. Quelque chose ne va pas ? Qu’il l’interroge en s’approchant aussitôt, les mains qui se posent sur ses bras croisés. What’s happening, madam, dans le regard. Cligne des yeux, bug du cœur, serre les fesses quand elle lui demande de lui dire la vérité. Babe ??? La sent, la voit fébrile, ne comprend absolument pas ce qu’il se passe alors que tout semblait aller, il y a encore quelques minutes, caresse ses bras en attendant qu’elle parle. est-ce que tu trouves que j’ai grossi ?
Oh, la question piège. Évidemment qu’il n’a pas envie de lui mentir, mais craint une certaine réaction, sans savoir vraiment laquelle. Si le sujet de son trouble avait été survolé, autant dire qu’il se sent toujours aussi ignorant sur la manière dont il devrait se comporter, pour pouvoir l’aider à se sentir bien, sans l’encourager dans des pratiques qui ne sont pas saines. Se mord la lèvre inférieure, réfléchit évidemment à ce qu’il allait pouvoir lui dire. Okay, je vais pas t’mentir mais tu t’braques pas si t’aimes pas la réponse hein ? Bon, ça répondait clairement à la question à ce stade. Oui, un peu mais… Se demande si elle écoutera réellement la suite. …ça te va bien, je trouve. Forcément, ça s’est réparti là où on aime, un peu de fesses, un peu de seins, un peu de chair en plus sur ses os. Sublime, toujours sa copine, qui malheureusement ne se voit pas avec le même regard que Leo. Tu… te sens pas bien ? Dans sa peau, qu’il veut dire, tandis qu’il ajoute en marchant sur des oeufs : T’es pas grosse, je t’assure, t’es vraiment parfaite. Il se veut rassurant, se sent un peu gauche.
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Sujet: Re: joyride Ven 1 Nov - 20:13
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joyride
Betty, Eli, les Jensen & Leo
Absolument aucune raison de se sentir si mal. Un peu stressée à la limite – qui ne le serait pas en rencontrant pour la première fois ses beaux-parents ? – mais pas effarée comme Betty l’est actuellement face à son reflet dans le miroir. La journée avait pourtant parfaitement commencé dans les bras de ce mec dont elle est raide dingue, avec lequel tout se passe très bien ; De mieux en mieux. Les excuses de son père auront au moins eu le mérite de détendre une ambiance qui était devenue suffocante, au point de pousser les deux amants à quitter la ville le temps d’un week-end. Escapade loin de tout et de tout le monde, c’est toujours bien lorsqu’ils ne sont qu’ensemble, loin – et depuis quelques temps, c’est bien même lorsqu’ils sont ensemble, ici. Que demander de plus ? Il semblerait qu’arrivée aux trois mois d’une relation bien partie pour durer -saine, épanouissante, enrichissante, pleine d’amour – la rouquine en ait tout simplement oublié le boulet qu’elle traîne depuis à peu près toujours, plus ou moins lourd, toujours malsain, sombre, pauvre, solitaire. Est-ce qu’on aurait pas envie de vomir, maintenant qu’il se rappelle à nous ?
Réponse immédiate de l’homme capable qui arrive dans une drôle d’ambiance, très loin de celle dans laquelle il avait laissé Betty un peu plus tôt, entre deux baisers et quelques chatouilles. Le joli sourire désormais envolé, c’est dans une attitude crispée et nerveuse qu’il la récupère, demande aussitôt si quelque chose ne va pas. Que devrait-elle répondre ? Beth se sent atrocement bête en sentant les larmes lui monter aux yeux, ouvre la bouche pour répondre puis se ravise. T’es écœurante, en fait. A quoi bon l’avoir appelé, à quoi bon lui demander de dire la vérité si elle connait de toute façon déjà la réponse à sa question ? Elle a appelé Leo comme on appelle aux secours, parce qu’au fond c’est vrai, il est un peu sa bouée, tout du moins une personne généralement extrêmement douée pour apaiser ses névroses. Apaise, Leo, apaise. « Je… » Elle déglutit en sentant ses caresses sur ses bras qu’elle accepte enfin de décroiser, l’armure qu’on abaisse pour laisser entrevoir la faiblesse par excellence, celle qui survient toujours dans les pires moments ; Celle qu’on avait sans doute légèrement sous-estimé ces derniers temps.
Les prunelles vertes détaillent son visage tandis que l’avocat hésite, se mord la lèvre, réfléchit. Elle connaissait déjà la réponse, son attitude ne fait que la confirmer. Puis les mots la confirment encore plus, et Beth baisse finalement les yeux en acquiesçant sans aucune conviction : elle ne va pas se braquer, non. Ce n’est pas vraiment comme si elle risquait de se vexer, c’est surtout qu’elle a honte d’avoir lâché prise sur ce qui lui semble être la preuve qu’elle est capable de contrôler sa vie – soit contrôler son tour de taille.Oui, un peu. Nouveaux hochements de tête, regarder par terre n’aide pas trop à gérer les larmes qui montent en vitesse accélérée. Elle se dit qu’elle a vraiment l’air super conne, à deux doigts de chialer pour ça, surtout maintenant, surtout auprès d’un mec qui fait tout pour qu’elle se sente bien mais elle n’est pas foutue de se sentir bien parce qu’elle est conneconneconneconne. « Okay. » La tentative d’un sourire particulièrement nerveux alors qu’elle relève les yeux, inspire profondément, essaie de se reprendre avant que la menthe à l'eau ne déborde : respire un coup pétasse, ça va aller. Pas sûre de savoir quoi répondre au fait que Leo approuve ce changement qu’elle surestime de toute façon de beaucoup : à peine a-t-elle pris quelques centimètres de plus que sa taille habituelle, pas de quoi fouetter un chat, pas même de quoi empêcher cette maudite jupe de se fermer au fond. Mais c’est déjà trop, et ça la ronge de la même manière qu’elle se ronge l’intérieur de la lèvre en s’efforçant de maintenir son sourire fake sur ses lèvres et le sel à l’intérieur de ses yeux.
« Non, ça va, t’inquiète, c’est… Okay, tout va bien, merci pour ton avis. » On ne pourra pas lui reprocher de manquer d’honnêteté, à l’avocat qui tente encore de la réconforter ; Peine perdue mais enfin, c’est gentil d’essayer. La rouquine se concentre pour réguler sa respiration, essuie rapidement la lisière de ses cils. « Ça va. Désolée, j’suis un peu stressée je crois. » Pas faux, et en même temps pas vraiment lié, mais Betty a clairement pris partie pour la solution la plus simple : comme elle ne peut pas faire un full mental break down là maintenant, à trois minutes du départ pour aller chez les Jensen, elle ravale ses émotions et attendra d’être seule pour faire sa petite crise dans son coin. Plus du tout envie d’aller où que ce soit mais plutôt mourir que de balancer à Leo qu’elle ne veut plus aller chez ses parents, c’est mort tu prends sur toi et tu te la fermes. A quel point ce serait capricieux ? Miss Brennan est pleine de névroses mais ce n’est pas comme si elle les découvrait à peine ; Habituée à vivre avec, on camoufle on camoufle, elle sait faire. « T’es canon » qu’elle lâche dans un petit sourire plus sincère, même si toujours triste, songeant au fond que ouais, ce mec est un rêve éveillé et elle juste une fille dont la laideur intérieure rejaillit sur l’extérieur. « Bon. On y va ? » Yep, le dialogue avec Leo va s’arrêter là et le monologue intérieur de toutes les horreurs qu’elle s’adresse continuer ; Toujours rien de nouveau au fond. « J’voulais passer chez le fleuriste, avant de partir. C’est quoi la couleur préférée de ta mère ? » Les yeux toujours trop brillants mais l’attitude définitivement tournée vers autre chose, moving on de surface qui ne l'empêche cependant pas de ressentir très distinctement toute la culpabilité qu'a provoqué cette simple fermeture éclair un peu difficile à remonter.
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Sujet: Re: joyride Ven 1 Nov - 21:23
joyride
Betty, Eli, les Jensen & Leo
Appelé à la rescousse, Leo débarque et est bien surpris de retrouver Betty au milieu de la pièce, les bras croisés. Elle a l’air mal, et forcément, Leo s’en inquiète. Drôle d’ambiance dans la chambre, en comparaison avec les derniers moments qu’ils avaient passés avant qu’il ne la laisse seule pour se préparer. S’il stresse naturellement pour rien, n’a pourtant pas l’impression d’être la cause de son état. Forcément, l’a traitée comme une reine depuis qu’ils sont réveillés. Préfère donc d’autres manières qu’elle avait eu de crier son prénom un petit peu plus tôt. Aussitôt inquiet, le petit-ami qui s’approche, qui caresse ses bras, essaie de la pousser à lui parler. Sait que ce n’est pas forcément la tâche la plus facile. Encourageant, et puis encouragé par ses bras qui se décroisent, signe d’un éventuel lâcher prise. La question qui demande une sincérité particulière, le surprend. Il a vu, c’est certain mais n’est pas certain d’avoir la réponse qu’elle espérait. Ne sait pas à quel point c’est compliqué, à quel point les pensées de la jeune femme sont déchirantes, tranchantes à son égard; sans doute que ça lui fendrait l’âme s’il pouvait se tuner à sa fréquence et les entendre. Il n’aime pas la voir dans cet état, ses jolis yeux verts sous la menace de larmes qui ne coulent pas. Lui demande de ne pas se braquer, mais est forcé d’admettre ce que tout le monde avait probablement remarqué; pas que ce soit une prise énorme de kilos - juste de quoi la faire avoir l’air en meilleure forme. C’est beau à voir, c’est apaisant aussi; parce que la bouffe, c’est important et autant dire qu’il ne sait absolument pas comment il réagirait s’il la voyait coper comme elle lui avait confié le faire dans le passé. Il s’était réjouit de la voir manger à ce qui avait semblé être sa faim depuis qu’ils étaient ensemble. L’impression que tout allait bien finalement. Naïve pensée au fond, un peu ignorante même. Leo qui se sent gauche, essaie comme il le peut de la rassurer; c’est parfait, t’es parfaite, ça te va bien, vraiment.
Regards qui se croisent, okay. l’observe tenter de retrouver une certaine contenance. Ouin, babe. En même temps, il n’aurait certainement pas pu faire mieux, celui qui n’a pas vraiment les compétences de la sauver de ses propres névroses. N’empêche qu’il essaie; et en garde un léger sentiment d’impuissance. Pas vraiment convaincu par son faux sourire, et sa manière de lui répondre. Tout va bien. Leo qui ne peut s’empêcher de se dire que ce n’était pas le cas, pourquoi serait-elle au bord des larmes si tout était okay. Acquiesce pourtant, pour ne pas pousser. D’accord. Se mord la lèvre, la regarde toujours, tandis qu’elle s’excuse, pense être un peu stressée. Peut-être plus doué pour aider sur ce terrain-là, le brun qui reprend : c’est normal, mais ça va bien se passer - t’es géniale, et eux sont adorables avec tout le monde. C’est moi qui vais me faire victimiser par Daddy - pour changer. Un autre sourire qui se voulait encourageant. Le visage de Betty qui s’illumine davantage dans un sourire, bien que toujours un peu teinté de tristesse, quand elle le complimente. Main qui attrape la sienne, qui vient déposer un baiser sur celle-ci. Et toi t’es la plus belle du monde, remember. Sourire plus grand, petit souvenir auquel il aimerait bien la voir s’y accrocher s’il pouvait aider; la conversation s’arrête là de toute manière, quand Betty lui propose d’y aller. Si t’es prête, yes. Alors qu’ils finissent par quitter la chambre, Betty qui mentionne le fleuriste. Bonne idée. Ouais ? On peut faire ça. S’agissant de sa couleur préférée, enchaîne avec la réponse : C’est le violet, ça devrait s’trouver. Des fleurs, ça fait toujours plaisir. Une bouteille pour Daddy, qu’il prend dans la foulée. Envoi d’un message à sa mère pour dire qu’ils prenaient la route.
Comme prévu, ils s’arrêtent chez le fleuriste de Redwood Hills, optent pour un joli bouquet; certain que Jane appréciera l’effort. Se demande ce qu’Eli allait apporter, en revanche. Petite moue en réalisant qu’il avait encore oublié d’arroser cette fameuse plante offerte par cette dernière. Pourtant, elle n’avait pas l’air d’être malheureuse. Comme quoi, un peu de soleil, et… un peu de soleil, ça semblait lui suffir. De nouveau dans la voiture, petite playlist qui va bien - ils en ont pour une bonne heure, pas de quoi la sentir passer. Main affective qui se pose sur sa cuisse. Au bout de quelques minutes, reprend Bon… du coup je sais pas si je t’ai dit, y aura aussi ma cousine… ? Petit sourire, tourne un instant la tête, sans doute parce qu’il cherche à sonder la température. C’est une bonne distraction, au fond. Son père qui avait tendance à rapporter toute son attention sur la jeune femme; l’envie de rattraper le temps perdu, de ne pas avoir vu sa nièce grandir. On devient plus sage avec le temps. Pour rire, il balance évidemment, loin de se douter du drama en fond d’écran, entre les pestes de Redwood Hills. ça devrait aller non ? I mean, vous vous êtes pas ré-embrouillées dans la rue, right ? Ha ha, non, mais c’est probablement tout comme.
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Sujet: Re: joyride Ven 1 Nov - 22:51
TW : TCA
joyride
Betty, Eli, les Jensen & Leo
Pourquoi l’avoir appelé, déjà ? Si la présence de Leo apaise bel et bien la rouquine au bord du gouffre, il faudra cependant reconnaître que l’inquiétude lisible sur son visage lui serre encore davantage la gorge. Sentiment profond de culpabilité d’être aussi nulle, en particulier lorsque lui est aussi génial et qu’elle sait parfaitement qu’elle n’aurait absolument aucune raison légitime pour se plaindre de quoi que ce soit. Est-ce qu’elle aurait pu rêver quoi que ce soit de mieux que lui ? Non, clairement pas, et ça empire presque la brûlure : elle voudrait être la meuf de ses rêves aussi, à la place elle ressemble juste à un navet trop cuit dans une jupe devenue trop étroite. L’avocat essaie de la rassurer, prononce les seuls mots qu’il pourrait honnêtement prononcer en cet instant : oui, c’est vrai, mais c’est pas grave.Probable que pour quelqu’un dont les manies de contrôle ne s’expriment pas en nombre de calories avalées, ce n’est effectivement pas grave. Pour Betty en revanche, c’est un énorme constat d’échec qu’il faut accepter et mettre de côté dans l’instant même parce que si elle y pense, si elle s’arrête vraiment pour y réfléchir, elle se met aussitôt au lit et n’en sort plus pour trois jours. Programme parfait mais impossible : on ravale ses larmes et on fait comme si.
Est-ce que l’excuse du stress liée à la visite chez la famille Jensen est crédible ? Peut-être, surtout qu’elle n’est pas totalement mensongère au fond ; Betty appréhende réellement cette première rencontre, elle l’avait juste oublié entre deux baisers enflammés et quelques mots tendres murmurés dans le creux de son cou. Ça va bien se passer. Elle se force à sourire et à hocher de la tête pour se convaincre elle-même de l’évidence : elle est loin d’être géniale mais tout va bien aller parce qu’il est inconcevable que ça n’aille pas, que les parents de Leo la détestent, qu’ils déconseillent à leur fils de continuer à la fréquenter. Elle mourrait de honte, la rouquine définitivement moins résiliente que son mec qui a subi exactement le même traitement mais demeure à ses côtés, aimant, coudes enfin apaisés après de multiples semaines de crise. Pas aussi courageuse. Et puis, surtout, elle n’a pas envie de décevoir Leo lui-même : s’il lui présente ses parents, c’est qu’il est sérieux, s’il est sérieux, c’est qu’il envisage de rester encore un bout de temps avec elle, s’il envisage de rester encore un bout de temps avec elle, c’est qu’elle ne doit pas être si nulle que ça. Reste donc à se montrer à la hauteur, ne pas être nulle, ou suffisamment bien le dissimuler en tout cas. « Hm. » Petit sourire qui répond au grand, le compliment qu’elle entend mais qui glisse comme sur la surface d'un lac gelé – pas de la faute de Leo si sa copine est enfermée dans sa propre tête, le pauvre homme fait ce qu’il peut et elle en a conscience. Elle resserre d’ailleurs ses doigts entre les siens, s’approche pour échanger un bref baiser puis inspire une dernière fois : on est good, on peut y aller, j’ai repris le contrôle, tout va bien. Ça ne l’empêchera pas de continuer d’y penser, mais Betty est au moins décidée à ne pas complètement lâcher la rampe dans l’immédiat.
« Ouais, je mets juste mes boucles d’oreilles et c’est bon. » Pas besoin de se regarder dans un miroir pour ça – parfait. Tandis qu’ils sortent enfin de la chambre, elle mentionne son idée d’offrir un bouquet, ça se fait, elle serait bien embarrassée d’arriver les mains vides et en particulier pour Thanksgiving. Violet, donc. La rouquine acquiesce sans rien dire, réutilise cette information un peu plus tard chez le fleuriste.Too much ? Peut-être un peu, mais à choisir Betty préfère passer pour la nana légèrement émotive qui a à cœur de faire bonne impression que la pétasse indifférente qui arrive les mains dans les poches ; Allons-y pour ce gros bouquet qui va rester entre ses cuisses pendant tout le voyage en voiture, le bonus étant qu’il les cachera de la vue de la rouquine qui se déteste toujours autant. Parfaitparfaitparfait. Tout va bien. Les prunelles vertes se perdent par la fenêtre tandis qu’elle caresse du bout des doigts la main de Leo – ailleurs, perdue dans ses pensées, sous la surface du lac gelé. « Hm ? » Léger froncement de sourcils, Beth revient à la réalité et reporter son regard sur son mec. « Laquelle ? » Pas qu’elle ait entendu parler d’un milliard de cousines différentes, mais l’espoir qu’il ne s’agisse pas de la seule connue au bataillon pousse tout de même à demander. Quelle pétasse. Betty en aurait presque envie de laisser sa plante crever, mais comme elle a la main verte (et une certaine compassion pour cet être vivant qui n’a rien demandé à personne), l’arrose tout de même à chaque fois qu’elle est de passage chez Leo.
« … Non, c’est vrai. » FNianHDOksajPD FUCK. Pas du tout envie de voir Eli, même s’il faut avouer qu’elles n’ont effectivement pas eu d’autre accrochage après ce malheureux malentendu au café. Franchement ? Oui, en temps normal, la rouquine aurait fini par renvoyer un message pour présenter ses excuses, hey sorry je pensais que tu te tapais mon mec, turns out que t’es sa cousine, aha c’est rigolo, mais elle ne l’a pas fait. Elle ne l’a pas fait parce que : A s p e n. La meilleure amie à laquelle on aura fini par confier l’incident et qui, de fait, connaît aussi Eli la pétasse ; L’a recroisée, s’est pris la tête avec, bref. Qui se fâche avec Penny se fâche avec Betty. « Mais c’est avec Aspen que ta cousine s’est ré-embrouillée dans la rue, donc… » Petit haussement d’épaules tout en se rongeant l’intérieur de la joue, message plutôt explicite quant au fait que ça revient au même. Bien dégoûtée de devoir se farcir un déjeuner avec elle en plus du reste, la fille qui soupire tout en laissant ses yeux glisser à l’intérieur du joli bouquet. « Je ferai semblant de pas être au courant. » Promesse formulée à contre cœur, surtout en sachant comment Eli s’est permis de parler à sa meilleure amie : la rousse a clairement envie de lui arracher les yeux mais prendra sur elle, dépourvue de tout désir de faire la moindre plus petite vague. Il faut que ça se passe bien, donc ça se passera bien. Une appréhension supplémentaire tout de même, en même temps que ses doigts reprennent leurs caresses sur la main de l’avocat : « mais du coup j'ai pas envoyé de message pour la dernière fois. Sorry babe, je pense pas qu’on deviendra de super copines un jour. » Mais ce sera déjà bien si elles réussisent à partager un déjeuner sans s’insulter ni partir en claquant les portes, right ?
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Sujet: Re: joyride Sam 2 Nov - 0:13
joyride
Betty, Eli, les Jensen & Leo
Tout va bien, pas vraiment convaincu - rebondit alors sur sa nervosité à rencontrer ses parents. Des petits mots d’encouragements, c’est un peu basique, mais il essaie, sait bien ce que ça fait d’être dans sa situation, pour l’avoir vécu, et survécu le pire scénario qu’on pouvait imaginer quand il s’agit de rencontrer le père de celle avec qui on essaie de se projeter. En est ressorti vert, et puis le reste, c’est de l’histoire ancienne qu’on essaie évidemment d’oublier, toujours pour la même raison : avancer. Ne se rappelle pas s’être autant investi pour que ça marche au fond, dans sa vie. Réalise bien que c’est un peu perdu d’avance, quand seule sa voix résonne dans la pièce et que le souvenir commun vient finalement lui inspirer qu’une onomatopée. Coolcoolcoolcool. Sourire qui s’efface progressivement. Allez, comme toi, elle est dans sa tête aussi. Qu’il se dit alors qu’elle s’approche pour l’embrasser brièvement. Lui demande si elle est prête, autant se mettre en route. Pas dans la meilleure ambiance, on l'admet, mais se dit que c’est probablement rattrapable dans la voiture; y a bien toujours un moment où il arrive à la faire rire, right ? Boucles d’oreilles mises, et les voilà partis en direction du fleuriste. La couleur préférée de sa mère étant le violet; toujours pas proche de ses parents, mais se souvient de petits détails de ce genre. Au fond, avec sa mère, il n’a pas grand chose à lui reprocher, mise à part peut être un manque de soutien - c’est plus avec son père que les choses sont compliquées. Dommage collatéral.
Le bouquet est cute - n’a aucun doute sur le fait qu’il fera son petit effet. Pas des gens bien compliqués, les Jensen au fond, surtout en comparaison avec la génération d’après. Enclenche le GPS, signe qu’il ne va définitivement pas assez chez ses parents; et les voilà partis en direction de Swanton. Si la musique couvre le silence, Leo décide tout de même de le briser, pour mentionner la présence d’Eli à ce repas; du moins s’il ne la nomme pas, s’imagine qu’elle allait deviner. Il a évidemment d’autres cousins, du côté de sa mère, mais sont de l’autre côté de la frontière. Sa main qui offre de lentes caresses sur sa cuisse, geste un peu automatique; les doigts de la rouquine qui répondent à son geste. Regards qui se croisent alors qu’elle lui demande laquelle. Reporte son attention sur la route, perplexe. Eli. Qu’il précise, oublie certainement qu’ils n’ont pas encore la faculté de lire dans les pensées de l’un et de l’autre, force est de constater qu’il la sent toujours ailleurs.
On lâche rien, Leo ajoute pour plaisanter que ça devrait quand même aller, entre elles puisqu’elles ne se sont pas à nouveau disputées. Ne sait pas s’il y a eu une prise de contact, mais ouais, part naïvement sur l’idée que ça ne devrait pas être tendu. Si lui-même arrive à ne pas se prendre la tête avec celle qui avait de drôles de phases, ça devrait aller, hm ? Pas vraiment réputé pour sa patience, l’avocat. Betty lui donne raison. Ne se sont pas embrouillées depuis. Un petit sourire qui apparaît, en hochant la tête, toujours concentré en s’engageant sur l’autoroute. Nicenicenicenice. Betty ajoute cependant qu’Eli s’était embrouillée avec Aspen, ou ré-embrouillée plutôt. Ouin yarienquivaputain. Hm. L’avocat qui retient un soupir in extremis, relève évidemment son donc qui voulait clairement dire que ça revenait au même. Leo, qui n’est d’ailleurs toujours pas en meilleurs termes avec sa meilleure-amie, hoche encore la tête. Damn.
Okay. Qu’il lâche finalement quand Betty l’informe être prête à faire comme si elle n’en savait rien. Facile à faire pour l’avocat qui ne connaît absolument pas l’historique entre les deux jeunes femmes, mais au fond, ce n’est pas si extraordinaire : tout le monde se connaissait d’une façon étroite dans ce village. Pas toujours une bonne chose. On a décidé que rien n’irait finalement aujourd’hui. Pourtant, la matinée avait été si belle. Dommage, try again Leo. N’arrange pas de l’entendre ajouter que de ce fait, ne s’est donc pas excusée pour la dernière fois. Sorry babe. Je vois. Pas qu’il souhaite à tout prix qu’elles deviennent meilleures amies; sait qu’Eli est un peu spéciale, mais réalise que le minimum syndical allait être compliqué. S’explique alors la raison pour laquelle Eli n’avait plus vraiment abordé le sujet Betty depuis. Leo qui ne peut s’empêcher de s’interroger quant à ce repas qu’elles passeront probablement à s’ignorer. Pas ouf, mais mieux qu’une embrouille, ouais. C’est quoi l’histoire du coup ? Autant être au courant du conflit qui oppose les deux jeunes femmes.
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Elizabeth Brennan
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Sujet: Re: joyride Sam 2 Nov - 2:17
TW : TCA
joyride
Betty, Eli, les Jensen & Leo
Passe complètement à côté du souvenir cute, la rouquine trop empêtrée dans ses angoisses pour saisir la complicité de son mec. Elle voit qu’il essaie de la réconforter, apprécie les efforts, donne en retour un niveau zéro de coopération. Pas cool pour lui, pas vraiment qu’elle le fasse exprès non plus – bien sûr qu’elle aurait préféré passer tout le reste de la matinée dans la même douceur que celle proposée dès le réveil par Leo, juste être bien, elle sent aussi que la crise de panique qui monte sera horrible pour eux deux et s’efforce donc de la ravaler. Bien envie de câbler très fort, sourit pourtant comme si de rien n’était ; Presque, en tout cas. Disons qu’elle assure la présence physique, fonctionnelle, animée de son corps qui propose de ne plus tarder – l’esprit est en revanche ailleurs, noyé par les larmes qu’elle a courageusement ravalées pour ne pas totalement gâcher le moment, même si le résultat n’est pas très probant. Elle se sent merdique pour un truc pourtant très humain : ouais, quand on arrête de sauter un repas sur deux et de traquer le nombre de calories on prend du poids, c’est assez basique, c’était même nécessaire dans son cas ; Pourquoi dans ce cas est-ce qu’elle se sent si mal ?
La main de Leo sur sa cuisse, une présence qui se fait tout à coup très discrète. Ça devrait alerter Betty mais elle ne tilte pas tout de suite, encore dans ses pensées tandis que la voiture les éloigne progressivement de Redwood. Elles reviennent cependant à leur lieu et leur temporalité lorsque le brun mentionne une cousine, Beth espérant naïvement qu’il s’agisse d’une autre membre de sa famille : pourquoi pas après tout ? Sauf qu’il confirme, simple minuscule prénom qui a déjà le don d’irriter la fille qui s’efforce d’afficher une poker face solide tout en égrenant mentalement quelques insultes. Franchement pas envie, surtout pas maintenant, encore moins en l’ajoutant à l’appréhension déjà bien normale de tout simplement rencontrer les parents de Leo. C’est fine, c’est fine, mais en vrai pas du tout. Il poursuit en plaisantant et n’a pas tout à fait tort, certes pas de nouvelle dispute à signaler entre elles, si ce n’est une par procuration. Honnête, Betty ne lui cache pas ne pas avoir cherché à améliorer leurs relations pour cette raison, un peu bête au fond ; Une forme de loyauté absolue qui n’autorise pas toujours une entière réflexion, sans doute que les personnalités fusionnelles de Betty et de Penny n’aident pas beaucoup à sortir de ce schéma.
« Je vois. » Hm… D’accord. La rouquine qui réalise enfin qu’il y a quelque chose d’un peu off dans les réponses de son mec relève les yeux vers lui, l’observe une seconde en fronçant légèrement les sourcils. Saoulé ? Pas tellement le genre de princesse pipelette de s’exprimer en monosyllabiques et phrases aussi courtes – pas avec elle en tout cas. Oui mais en même temps t’es super chiante, entre la case que t’as pété dans la chambre et la cousine que tu détestes, en plus tu regardes par la fenêtre sans rien dire depuis un quart d’heure. Elle s’en rend bien compte, qu’elle n’est pas la compagnie la plus agréable sans aucune raison valable autre que se noyer dans son propre nombril. Ravaleplusviteputain. Nouveau sursaut de culpabilité, nouvelle envie de compenser – si possible d’une manière un peu plus crédible. « A ton avis ? » Sa main qui serre un peu les doigts de Leo pour attirer son attention ne serait-ce que l’espace d’une seconde et lui tendre un petit sourire en coin. « Une histoire de mecs, évidemment. » Et elle veut bien bitcher un peu la rouquine, tenter d’y mettre le ton tout en racontant, plaisanter, repousser encore plus loin au fond de sa gorge la nausée qu'elle s'inspire à elle-même, revenir pleinement dans ce moment avant que ce ne soit Leo qui s'en aille découragé : l’inconvénient à se planquer sous la surface d’un lac gelé, c’est que les gens qu’on aime restent toujours de l’autre côté.
« Babebabebabebabe. » Elle tire sur sa main, le coupe dans son élan alors que l’avocat s’apprête à frapper (why ?) à la porte de chez ses parents. La rouquine qui grimace, hésite, jette un œil à la porte, revient à Leo. Elle flippe, on a dit. Si l’ambiance du trajet en voiture aura fini par se détendre parce qu’elle a fourni tous les efforts du monde pour s’extirper de sa propre cachette et revenir plus présente à son mec, il n’empêche que personne n’aura oublié qu’elle flippe vraiment toujours autant de rencontrer ses parents. Eli, au fond, elle se fout un peu de ce qu’elle pense : mais les parents ??? Fuck, et dire qu’elle ressemble toujours à un navet trop cuit. Le regard qu’elle baisse sur sa tenue est bref mais suffisant pour éprouver de nouveau l’envie de se planquer. « Hype moi, please. » Yes, c’est ce qu’il a essayé de faire tout à l'heure, mais elle n’était sans doute pas en état de l’écouter sur le moment. La voix basse parce qu’elle a peur qu’on puisse l’entendre depuis l'intérieur, confessions de palier qui ne regardent qu’elle et l’homme dont elle essaie de se rappeler les mots prononcés une heure plus tôt, ne lâchant toujours pas sa main tandis que dans l'autre, le bouquet trésaille au rythme de sa respiration. « Redis le truc sur le fait que je suis géniale, et parfaite, et que j'ressemble pas à un navet trop cuit et, oh, yessssss, la plus belle meuf du monde Betty Boop !!! please refais-la moi encore promis j'écoute. » Enfin capable de l'écouter effectivement, et même pendue à ses lèvres tandis que les siennes oscillent entre le sourire paniqué et joyeux mais surtout paniqué mais quand même joyeux au fond elle est contente qu’il ait envie de la présenter à ses parents mais oui d’accord elle est paniquée à l’idée de ne pas leur plaire et a vraiment besoin d’un petit coup boost, pleasepleaseplease.
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Sujet: Re: joyride Sam 2 Nov - 4:47
joyride
Betty, Eli, les Jensen & Leo
Pas le meilleur trajet en voiture, on admettra. Peut-être un peu dans ses feels, lui aussi. N’est pourtant pas du genre éponge émotionnelle, de base - mais se fait plus discret au fil des minutes, ressassant un peu le mood des derniers instants. Quelque chose qui lui échappe, clairement, et aimerait pouvoir faire mieux. L’homme qui ne parle pas dans le vent - et qui passe bien trop de temps à ressasser des paroles échangées; se souvient de la promesse qu’ils s’étaient faite de s’accrocher l’un à l’autre. Un autre contexte, évidemment mais s’imagine qu’il s’applique dans tous les obstacles qu’ils pourraient affronter. Constate, au fil des semaines, que s’il peut en effet considérer la jolie rouquine comme une sorte de garde-fou, une confidente de ses névroses les plus ancrées; qu’il est assuré quant au fait qu’elle se portera toujours volontaire pour l’aider, le soutenir - force est de constater qu’en retour, n’a pas l’impression d’assurer en retour. Pas agréable comme sensation, brun qui se décourage un temps, puis décide de mentionner la cousine, qu’il comprend finalement que c’est un autre problème. Petit coup de mou dans la voiture, concours de circonstances un peu naze. Pas la faute de personne, concrètement. Leo aimerait juste que ça se passe bien, et réalise qu’il y aura peut-être de la tension dans l’air. Autant sa cousine que Betty sont des personnalités entières; se doute qu’elles sauront se faire violence, mais c’est un peu contrariant sur le moment. Les réponses monosyllabiques qui reflètent sans doute le mood un peu off.
Mais même ça, ça le contrarie, alors il essaie de comprendre d’où vient le souci de base. Probablement pas quelque chose d’existentiel, mais qui sait, peut-être surpris. Regard rivé sur la route, qui dérive un instant sur sa main qui se presse contre la sienne. Pouffe un peu, en apprenant que c’était une histoire de mecs. Évidemment. Qu’il répète en secouant la tête avec autodérision. Parvient étrangement à remettre les protagonistes dans le contexte - bien qu’il ne le mentionne pas. Confidences d’une cousine qui avait parlé de son meilleur-ami Caleb - histoire de love, puis de friendzone - puis d’ultimatum - puis plus rien actuellement. Bien compliquée, sa vie. Se laisse donc porter par les explications de sa jolie rousse qui semble vouloir laisser le début du trajet derrière eux, pour y faire revenir une dynamique qui leur ressemblait le plus, au fond. Princesses Betto qui bitchent volontiers durant les 45 minutes du trajet qui restait encore. Sourire retrouvé, fait le débilos avec un peu plus d’assurance - le public qui coopère dans ce sens tandis qu’ils arrivent alors enfin à Swanton. La voiture garée. Bouquet, bouteille, le petit couple. La porte d’entrée sur laquelle il allait toquer.
Betty l’arrête dans sa lancée. Haussement de sourcils. Yes ? Regard qui se reporte aussitôt sur la couturière qui grimace, qui semble hésitante. Betty lui demande de la hyper. Doigts qui s’entrelacent avec les siens. Petit sourire qui s’élargit quand elle lui répète ses propos, en lui promettant d’écouter. Dépose la bouteille par terre, son autre main qui vient caresser sa nuque, rapprocher son visage du sien, un baiser. Pas ce qu’elle attendait de lui de base, mais se dit que ça aura le mérite de la faire snap out of it pendant deux secondes. T’es géniale, t’es parfaite, tu es très bien habillée. T’es attentionnée, t’es confiante, si si tu l’es. Entre deux baisers volés. Tu ressembles pas à un navet, t’es la plus belle meuf du monde Betty Boop, j’ai toujours envie de te manger, mais surtout : je t’aime, okay ? C’est pour ça qu’on est là, et c’est pour ça qu’ils vont t’adorer, parce que tu me rends plus ouvert et pour toutes les raisons que j’viens de citer. Sur cette tirade complètement improvisée et récitée à une vitesse folle, guide sa main jusqu’à son petit coeur, qui sous l’effet du moment, s’était forcément mis à battre plus vite. Pas plus expressif que sa jolie rouquine, mais pour la hyper, veut bien sortir de sa zone de confort. Se pince la lèvre inférieure, éventuellement demande : Prête ?
Dès qu’il a son aval, utilise son autre main pour frapper à la porte, ramasse la bouteille. C’est parti. Bonjoooooour ! Accueillis avec un grand sourire d’une mère qui vient enlacer son fils, Hey mum’ puis - évidemment pose aussitôt son regard sur la femme qui l’accompagne. Betty ? Enchantée, je suis Jane, je vous en prie, entrez, entrez ! Leo n’y a pas échappé à ce fameux appel téléphonique, un million de questions posées, mais plutôt content qu’elle ait retenue de ne pas l’appeler Elizabeth malgré son : pourtant c’est si joli comme prénom! La moitié de Jane, dans la cuisine, qui termine de préparer l’apéritif. Briefé à l’avance par sa femme quant au fait qu’il fallait l’aider, parce que c’est pas tous les jours Thanksgiving et qu’elle voulait se donner une peine particulière cette année. Ne peut que relever l’énorme bouquet dans les bras de la rouquine qui accompagnait son fils. C’est pour moi ? Oh, fallait pas, c’est si gentil. Elles sont magnifiques, j’adore la couleur ! Toi aussi, t’as le droit à ton accolade, bichette. Donnez-moi vos vestes, je vais les accrocher, Leo - vous pouvez déjà vous installer au salon. J’arrive tout de suite. Leo qui hausse un sourcil, puis arbore un léger sourire en coin, semble relever une pointe de nervosité qu’il se surprend à trouver attachant. Entraîne Betty dans la dite pièce. La maison n’est pas très grande; il faut dire qu’ils ne sont plus que deux. Petite maison, pas d’étage, deux chambres. On peut entendre Jane signifier la présence de leurs invités dans la cuisine. Écarquille un instant les yeux de surprise, longtemps qu’il n’était pas venu, réalise seulement à quel point il y avait beaucoup de plantes dans la pièce. Bonjour ! l'autre partie du duo qui apparaît dans le salon, brève étreinte avec son fils, avant de lui tripoter les biceps; Eh ben tu fais de la gonflette ! Leo ne répond rien, lui tend plutôt la bouteille dans la foulée. Oh, super, ça ira parfaitement avec le repas, bonne bouteille, bien joué, fils ! Tout ce qui sort de sa bouche n'est pas toujours vacheries, la preuve, le ton est beaucoup plus sympathique après avoir croisé le regard de la rouquine : Bienvenue chez nous, Betty ! Vous avez fait bonne route ? Je sais que c'est un peu le bordel, sur cette autoroute ces derniers temps avec les travaux, Conversation d'usage typique du dad, qui a aussi eu le topo. Nice. Nan, ça a été, c'était fluide.
couleurs:
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Sujet: Re: joyride Sam 2 Nov - 12:08
TW : TCA
joyride
Betty, Eli, les Jensen & Leo
Probable que Betty ne devrait pas raconter les peines de cœur de sa meilleure amie à qui que ce soit, mais ce n’est pas une trahison dans son esprit puisqu’elle ne les raconte qu’à son mec. Assez convaincue du fait que Leo ne répètera rien ni n’échappera quoi que ce soit par inadvertance, pas tellement son genre de se laisser surprendre par les mots qui sortent de sa bouche, donc pas de raison de faire de secrets particuliers auprès de lui. Puis, parler d’autre chose aide aussi la rouquine à penser à autre chose, pas toute seule dans sa tête cette fois mais bien dans le dialogue des questions/réponses et autres petites remarques drôles ou mesquines ; Parfois un peu des deux. Ça soulage Beth de pouvoir évacuer un peu de sa frustration contre Eli de cette manière – et au fond ce n’est pas méchant : juste une histoire de triangle amoureux dans lequel la rouquine est évidement du côté de sa meilleure amie, les mecs sont bêtes, font toujours le mauvais choix, c’est affligeant, tout le blabla. Elle se surprend à rire avec de plus en plus de spontanéité aux clowneries de son mec - génial, comme d’habitude, drôle, comme d’habitude, parfait pour elle, comme d’habitude – et c’est finalement le cœur plus léger et la tête à peine moins remplie d’eau glacée qu’elle sort enfin de la voiture un peu moins d’une heure plus tard.
Okay, on ne panique pas – mais quand même un peu. Serrant le bouquet dans ses mains, Betty sent son rythme cardiaque accélérer au fur et à mesure des pas qui la rapprochent de la maison des Jensen. Ça va bien se passer. Leo a dit que ses parents étaient adorables. Ça va bien se passer. Leo a dit qu’elle était géniale. Ça va bien se passer. Ou alors : ça va horriblement mal se passer, elle sera nulle, les Jensen vont la détester, Leo pensera que sa meuf est vraiment la pire des connes et la larguera illico. Okay, on panique à fond. L’appel à l’aide à beau être formulé à voix basse sur le perron, il n’en est pas moins pressé et urgent : besoin d’une petite douche de compliments ultra rapide pour se donner du courage, retrouver de l’air et réussir à entrer dans cette maison sans aussitôt se décomposer de stress. Elle n’est pas timide, Betty, mais lorsque les choses lui tiennent vraiment à cœur elle peut très rapidement perdre ses moyens et partir se cacher à l'intérieur d'elle-même. Heureusement, l’avocat entend l’appel et y répond sans attendre : bouteille de vin abandonnée pour accrocher la nuque de sa petite copine psycho qui se laisse volontiers faire ; Elle ne s’attendait pas à un baiser mais la proximité est toujours nice, surtout dans des moments de stress. Le sourire qui hésitait entre l’anxiété et la joie tranche enfin : joiejoiejoie en entendant l’homme qu’elle aime débiter autant de paroles d’affirmation aussi adorables en aussi peu de temps – à croire qu’il n’a même pas eu besoin de réfléchir, tu ressembles pas à un navet, y’a pas de débat. Les petits papillons remplacent la nausée, le cœur bat pour des raisons très différentes, Betty Boop écoute effectivement avec la plus grande attention chacun des mots qui s’échappent entre deux baisers. Il n’y a pas que son cœur à elle qui s’emballe, se gonfle et danse la samba : la main guidée sur le torse de l’avocat finit de l’achever, une brève pensée qui s’éloigne vers la plage, revient, la rouquine qui sourit enfin avec conviction. « Merci. » Nouveau baiser, cette fois c’est elle la voleuse. « T’es le best, always. Jet’aimejet’aimejet’aime. » Allez, ils sont super cute et la rouquine est enfin hypée, ça va l’faire.
« Yes. » Hochement de tête plein de conviction, Betty observe le brun se pencher pour récupérer la bouteille de vin, le trouve fuckingbeaugentilintelligentdrôleextraordinaire et dépose un dernier baiser sur sa joue tandis qu’il tend la main pour frapper. « Bonjour Mrs. Jensen. » Sourire avenant aux lèvres, formulation ultra guindée héritée de son éducation, Betty se fait la réflexion que c’est la première fois qu’elle prononce à voix haute ce titre et ça fait quelque chose, vaguement. Focus. Elle lâche la main de Leo lorsque celui-ci s’avance pour répondre à l’accolade de sa mère, scène archi cute, un peu de ouin intérieur. « Jane, alors. Enchantée. » L’accueil à son égard est chaleureux – adorable effectivement – et Beth emboîte le pas de son mec en entrant dans la maison ; Se contentant simplement de glisser sa main dans son dos. On reste proche mais on ne s’accroche pas désespérément, all good. « Leo m’a dit que c’était votre préférée » précise-t-elle au sujet de la couleur du bouquet lorsque Jane s’avance, se disant que ça ferait probablement plaisir à cette maman d’entendre que son fils sait ce genre de choses à son sujet. C’est probablement le cas d’ailleurs, puisque Mrs. Jensen ne tarde pas à s’avancer pour l’enlacer à son tour : deuxième ouin touché de la fille soulagée d’être reçue avec autant de gentillesse dans un foyer qui n’est pas le sien.
Tout va bien murmure silencieusement le regard souriant qu’elle lance à Leo tout en retirant sa veste, certes loin d’être parfaitement détendue mais très largement capable de maintenir son appréhension à un niveau normal : on veut toujours faire bonne impression. Une main passe brièvement sur son ventre comme pour vérifier quelque chose, Betty repousse la pensée et se redresse. Tiens toi droite, souris, va au salon. Plutôt que de s’en servir pour se fliquer elle-même, elle glisse de nouveau cette main dans le dos de son mec, jette un regard curieux autour d’elle. Pas le même style que chez son père, elle s’y attendait, ne serait-ce que parce que la famille de Leo ne compte pas cent-cinquante mille personnes qui vont et viennent constamment comme la sienne. Il n’empêche que l’ambiance est accueillante et elle esquisse un nouveau petit sourire en coin. « Eli est passée par là » souffle-t-elle en désignant la maranta déposée sur une étagère. Pas sûre qu’il s’agisse aussi d’un cadeau de la fameuse cousine que personne n’aime (bon okay, personne = Betty dans cette phrase) mais la remarque vise surtout à plaisanter gentiment. « Mr. Jensen » répond-elle respectueusement tout en se tournant vers l’homme qui vient de les rejoindre, le moule d’A.B qui plane toujours autour d'elle ; Sa voix surtout et ces trucs qu’il lui aura répétés un milliard de fois en présentant sa mine boudeuse à des inconnus : on est polie Betty, on dit bonjour correctement, on n’appelle pas les adultes par leurs prénoms avant qu’ils ne le proposent, si la personne a un titre on le prononce entièrement, pas de « doc » ou de « m’am », blablablablabla oui bon, merci Pap’s, ça s’est bien imprégné.
Nouvel échange cute entre Leo et son père, même si clairement moins sentimental. Betty reste en retrait tout en tripotant nerveusement une bague autour de son doigt, tiens toi droite, sourit plus largement lorsque l’attention revient à elle. « Tout s’est bien passé » qu’elle confirme à la suite de son mec, plus pour dire quelque chose et se montrer investie dans l’échange que pour ajouter une réelle information. Ils ont les mêmes yeux, remarque intérieure un peu niaise qui la fait tout de même sourire. « Bon de toute façon elle est confortable ton Audi, non ? Même si ça bouche un peu… Elle roule toujours aussi bien ? » Oh fuck. Ça va devenir compliqué de rester investie dans cette conversation si on s’oriente automobile, à défaut de pouvoir en dire grand-chose Betty s’efforce donc de maintenir un sourire avenant, se rend compte qu’elle tripote encore sa bague et arrête de le faire en croisant sagement ses mains dans son dos. Est-ce que ça ne fait pas encore plus ressortir ton ventre ? Croise sagement ses mains devant elle, finalement. « Bon, les Allemandes, hein ! » Robert laisse échapper un petit rire, Beth n’a aucune idée de ce qu’il signifie mais hoche de la tête en reportant son regard sur son copain. On l’a jamais entendu parler voiture non plus, pas sûre qu’il soit beaucoup plus à l’aise qu’elle. Peut-être que son père s’en rend compte puisqu’il finit par arrêter de rire, lâcher un petit « enfin bon », reporter son regard sur Betty – sourires embarrassés qu’on échange sans savoir quoi ajouter- donner une petite tape sur le bras de son fils. Elle n’a dit que quatre mots mais on dirait que Rob valide la semi plante verte, c’est nice.
« Bon, et, ehm. » Sport ? Bricolage ? Pèche ? Betty observe avec une certaine appréhension Robert qui passe en revue de potentiels sujets pour relancer la discussion – toujours dans l’optique de réellement y participer, efforts que l’on souhaite partagés pour que ça se passe bien.. « Ton père profite bien de sa retraite ? » Une seconde de flottement, les lèvres maquillées qui s’ouvrent avant d’avoir compris – et qui heureusement comprennent tout en s’ouvrant. « C’est mon oncle qui est parti à la retraite. Mon père ne devrait plus trop tarder. » Pas vraiment son genre de parler aussi facilement de sa famille mais le ton de sa voix se veut ouvert, aucune raison de se braquer pour une question aussi anodine. Beth finit même par laisser échapper un bref rire lorsque le père de Leo se tourne vers la cuisine pour crier : « ah bah t’avais raison, c’est bien la fille d’Allister, pas de Wilson ! » « OUI, c’est bien ce que Leo m’avait dit, tu vois ! » Okay ils sont juste cute, rien à y redire. « On est nombreux, on s’y perd vite » qu’elle confirme tout en souriant toujours aussi largement, pas fâchée de constater que sa famille est systématiquement connue de toute personne ayant résidé quelques temps à Redwood, partout, tout le temps, c’est comme ça ; On s’y fait. « Oui, bon, de toute façon. Les Brennan, hein ! » Sourire qui se crispe cependant un peu tout à coup, le regard vert va des yeux à la bouche de son interlocuteur en demandant très clairement les sous-titres tandis que sa main amorce un geste vers celle de Leo. Help ? Cette fois Robert doit se rendre compte de la perplexité de son interlocutrice puisqu’il précise sur le ton de l’évidence, son regard oscillant de son fils à Beth : « C’est comme les voitures allemandes : une valeur sûre ! » Oh. Yes Robert. Nouveau rire de la rouquine qui acquiesce, comprend les deux remarques d’un coup, est soulagée de la nouvelle approbation. « C’est vrai. » Son regard se reporte sur Leo, toujours souriant, toujours avec le même tout va bien en sourdine. « Est-ce que je peux aider ta mère en cuisine ? » Robert est adorable mais le risque qu'il enclenche sur sport, bricolage ou pèche n'étant toujours pas loin - Betty suppose qu'elle aura de meilleures chances de faire meilleure impression en se rendant utile ailleurs.